Cette fin d'année où j'étais ,malgré moi, en congés ,et qui aurait dû être vécue dans le bonheur,le fut dans l'angoisse et le mal être physique et moral.Je suis restée longtemps sans oser me regarder dans une glace ,tant mon visage était déformé et tuméfié.Mais il me suffisait de voir la réaction de mes proches pour savoir comment les choses évoluaient.Migraines,vertiges,douleurs cervicales étaient mon lot quotidien et je me demandais si j'aurais la force de me rendre au rendez-vous tant espéré .Je recevais des mots de réconfort de la part de mes collègues et de mes élèves mais j'ignorais à quel moment j'allais pouvoir reprendre le chemin du collège.Pourtant,petit à petit,les traces bleuâtres qui marquaient mon visage s'estompaient et je cachai la partie chauve de mon dessus de tête à l'aide d'une perruque.Le 25 décembre ,nous prenions le train pour Paris .Nous devions loger ,en premier,chez une amie de pension,dans son appartement des Gobelins avant de nous rendre en banlieue chez la soeur de mon compagnon.La nuit fut courte, nous consultions une carte pour suivre le trajet de l'avion d'Air France ,25 AF 197 avec escales à Bangkok ,Bombay,New-Delhi,Téhéran,Ankara,Athènes,Rome et qui devait atterrir le 26 décembre au matin à Orly Ouest.Présents bien avant l'heure,nous essayions de tempérer notre impatience quand nous commençâmes à prendre conscience que le temps passait et que l'avion n'était toujours pas là.Que se passait-il?
